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mardi 9 novembre 2021

Pas de liberté sans courage

Il m'est décidément difficile de tenir le rythme que je m'étais proposé d'un billet par semaine.
Alors, n'en parlons plus. Je viendrai sous l'arbre aussi peu souvent que cela se présentera, évoquer ce qu'il me viendra en tête sans souci de chronologie. J'aimais beaucoup la rubrique que tenait la Feuille charbinoise le bric à blog qui a disparu elle aussi semble-t-il, le dernier numéro date de 2017. Ici ce sera le bric à brac, un mélange plus ou moins bien concoté.

Les derniers mois se sont faits sous le signe des anniversaires. 

Le mien fin août en réunissait plusieurs, outre le mien, celui  de l'amie Malika et celui de l'engagement collectif du groupe qui a fondé un habitat participatif "Les amarres" où s'organise la construction d'une dizaine de maisons écologiques autour d'une maison  commune préalablement retapée qui accueille les réunions, comporte une cuisine collective, des chambres pour gens de passage et des ateliers de diverse nature.

Quelques uns de ceux qui se sont lançés dans l'aventure des "Amarres"

Anne et Thomas nous ont honorées d'un joli récital

  

En septembre nous avons fêté les dix ans du RIPESS, ce réseau qui m'occupe principalement. Dix ans et un bilan plutôt positif et en tout cas une joyeuse assemblée de quelques activistes qui s'échinent à faire advenir un monde moins désespérant.

Il y a là des ressortissants d'une bonne quinzaine de pays. 

Autre anniversaire et cette fois très émouvant pour moi, les 20 ans du Master dans lequel j'ai enseigné. L'occasion de revoir les étudiants et d'apprendre qu'ils se sont orientés sur telle ou telle piste, qu'ils ont eu des enfants -ou non- et en l'occurence qu'ils souhaitent relancer l'association des anciens étudiants. J'ai passé une journée délicieuse sur le campus qui a tellement changé puisque l'université a été totalement rebatie.

Toutes les promotions n'étaient pas représentées mais il y avait néanmoins une fameuse bande 



Autre anniversaire, celui d'une Christine qui chante et vit très chichement de son talent. La fête a rassemblé les amis que j'ai rencontrés  grâce à une amie retrouvée en arrivant dans le village, heureux hasard.  

Une des raisons qui m'a éloignée de ce blog, c'est bien-sûr ma translation dans un nouveau lieu (deux déménagements en trois mois c'est un peu absurde) et le temps consacré à réinvestir un nouvel espace.

C'est à peu près stabilisé maintenant bien que sans cesse remanié parce que tableaux et objets doivent se trouver un  nouvel équilibre dans une configuration très différente même si certaines constantes demeurent.

Mon nouveau spot se situe à égale distance de trois villes dont une, Gaillac, présente l'avantage entre autres d'un cinéma dont les films correspondent à mes attentes et une librairie où je trouve tous les livres que je cherche. Je jouis donc d'une campagne paisible à 10mn de toutes les commodités. Autre bonheur, une cheffe de choeur fameuse vient d'ouvrir un nouvel atelier à Rabastens, à 10mn également. J'ai donc retrouvé le bonheur de chanter. Mon village actuel possède une gare qui me permet de me rendre à Toulouse sans prendre la voiture, ce qui était une des raisons de mon choix.

Mes amis sont venus me rendre visite et nous sommes allés visiter les bastides de Castelnau de Montmirail et de Puycelsi, très jolis villages perchés dans le nord ouest du Tarn.

Je m'aperçois que mon texte prend le tour d'une  rubrique "feelgood". Pas envie sans doute de rendre compte des moments plus difficiles. Et pourtant! Je suis allée à Royan pour récupérer quelques objets dans la maison familiale. Elle est vendue, je n'irai plus. C'est l'année des grandes séparations...

Heureusement, ma soeur habite juste à côté, je pourrai toujours aller m'emplir les poumons d'iode. J'ai fait une ballade le long de la côte en découvrant le plaisir du vélo électrique prêté par ma soeur (le plaisir sans la souffrance). Je vais m'en procurer un et laisser ainsi plus souvent ma voiture à l'arrêt.

Une des villas de la côte que les bombardements ont laissée intacte


      Pendant que je rédige ce post, j'écoute Love song Melody Gardot et Ibrahim Maalouf .

J'ai lu durant ces quelques mois notamment "Rêver debout". 

 

Voici un extrait de la quatrième de couverture :" Convoquant ainsi l'auteur  de toute une époque pour mieux parler de la nôtre, l'autrice de Pas pleurer brosse le portrait de l'homme révolté par excellence, animé par le désir farouche d'agrandir une réalité étroite et inique aux dimensions de son rêve de justice".

 J'ajoute la dernière partie de l'ouvrage "Don Quichotte est notre frère. Notre frère rêveur en un monde brutal, notre frère insurgé en un monde avachi, notre frère indocile, rageur, intempestif, tumultueux, incandescent et qui dit non (un non désespéré parfois), qui dit non à l'insupportable injustice, comme à l'indifférence blasée ou au consentement mou à ce qui pourrait un jour nous mener cap au pire. (...) c'est grâce aux brèches ouvertes par le Quichotte et les allumés de son espèce dans les murs qui nous cernent, que notre monde reste encore vivable et encore désirable. Monsieur de Cervantes, merci

Et merci Lydie Salvayre de nous le rappeler "pas de liberté sans courage"

dimanche 20 juin 2021

Chronique de 2 semaines ordinaires 15 & 16

 Léger retard dû au transit entre différents points de l'hexagone, notamment dimanche, jour dédié à la rédaction de ce petit memorandum d'où le doublet du jour gagné sur l'extrème fatigue du voyage de retour après 12 jours de baguenaudes diverses et variées dont voici ci- dessous un résumé elliptique

lundi 7 juin 

visio, écriture, longue conversation avec mon fils qui s'interroge sur sa vie.

mardi 8 juin

écriture édito et réunion dite de "com com". Le bulletin de ce mois est dédié à la jeunesse. Réjouissant de constater que la relève est bien là 

mercredi 9 juin

déjeuner avec mon fils avant de prendre un train pour Dijon, déjeuner imprévu ménagé en raison de la grève qui affecte -une fois de plus la ligne qui dessert le village.

Arrivée tardive 22h30 et un peu de mal à trouver le logement qui m'était réservé rue de la Préfecture.

jeudi 10 juin

retrouvailles avec beaucoup de collègues réunis pour la première fois depuis 2 ans. Agora sur le thème "Démocratie économique, Utopie ou réalité". Bonne question mais je ne développerai pas ici, ce lieu est réservé aux "loisirs" 

Le soir nous assistons à la présentation d'un ouvrage rédigé par certains d'entre nous.

https://www.editions-eres.com/uploads/img300dpi/2021041935189782749270425.jpg 

 

Le lieu qui nous accueille est particulièrement agréable. Fondée en 2004, l’association Rézo’Fêt’Art génère du lien social dans un cadre multiculturel et intergénérationnel, par le biais d’activités créatives et récréatives. Le but est de réunir, au sein d’une structure dynamique, des membres investis dans des actions à caractère culturel, social et alternatif. Ainsi, le Rézo’ réalise des projets et mène des actions depuis plus de 10 ans dans des secteurs divers et variés. 


 Après la présentation nous dégustons un excellent repas servi avec zèle et humour par les officiants du Rézo et en cas de besoin un petit coin particulièrement beau: des toilettes sèches décorées par un artiste local

vendredi 11 juin.

Session de travail le matin et voyage vers Nimes l'après-midi où m'attend ma chère amie N. Elle m'emmène dîner au restaurant "Le Bayou" où sont déjà installés des amis qui exposent le lendemain et pour deux jours dans le cadre d'un parcours artistique de land art intitulé  "Voyage  autour du lac" dont c'est la troisième édition. 

samedi 12 juin

nous allons donc en promenade autour du lac où nous découvrons de belles choses tout en cherchant intensément l'ombre, il fait 34 °. 20 exposants, des réalisations originales, des titres amusants ou poétiques ou les deux

 

Les dames du lac. Claire Pauvarel


La tête sous les étoiles, Eric Hengl

Le totem est tabou (Collectif)  
Fontaine "Glouglou" à mécanisme solaire, Gérard Coquelin

 

 

dimanche 13 juin 

voyage vers Royan. Or donc comme notre amie la SNCF nous avait informées de la suppression de notre correspondance, j'ai recherché une solution bus, en vain, et finalement Bla Bla Car. Chance, la conductrice qui nous embarque va très exactement où nous allons. Mon amie s'installe à l'avant, le GPS est en marche, je rêvasse à l'arrière. Nous sortons de Bordeaux, je ne prête pas attention au fait que nous n'empruntons pas le pont habituel. Au bout d'un certain temps mon amie s'inquiète que nous soyons sur la rive gauche de l'estuaire où nous croisons tous les châteaux des grands crus. En alerte, nous commençons à consulter sur nos smartphones l'itinéraire. Entre temps nous sommes arrivées devant l'embarcadère   du bac qui traverse la Gironde à la hauteur de Blaye, juste au moment où il quitte notre rive. Heureusement il est censé revenir pour un dernier tour. Une petite heure plus tard nous embarquons, notre conductrice un peu fâchée de devoir payer une traversée pour sa voiture (nous nous acquittons de notre passage). Finalement nous arrivons à destination avec deux heures et demi de retard sur nos prévisions, affamées. Heureusement ma soeur avait préparé un diner mais avait craqué et diné seule. Seul bénéfice de cette bévue, la traversée de l'estuaire


  lundi 14 juin

début des vacances. Dès le matin visite du bord de mer, la petite plage  du Conseil, dans le bois des Fées, située à dix minutes à pied de la maison. La marée est basse et découvre largement toutes les infractuosités où sont accrochées les jeunes huitres que mon père pêchait et revendait aux ostréiculteurs pour implanter dans les parcs à huitres. Je doute que la méthode ait perduré.


 


Après-midi plage de Nauzan, N. se baigne, l'eau est trop froide pour moi

mardi 15 juin

Promenade à bicyclette jusqu'à Pontaillac. Bain, je participe et apéro au Calumet, un bar que j'ai toujours connu et où j'allais avec les copains du temps de ma belle adolescence.


Le soir -et il faut bien que je sois avec une amie, avec une télé à disposition alors que je n'en ai pas chez moi- pour regarder un match de foot. France Allemagne avec un beau suspense  jusqu'à la victoire finale 1-0. 

mercredi 16 juin,

nous allons au marché de Royan pour acheter des fruits de mer (huitres moules, coques, bulôts bigornaux, crevettes). Ma soeur nous offre un tour de la conche de Royan pour admirer les très belles villas qui la bordent. Nous allons jusqu'à Saint Georges de Didonne d'où nous avons un très beau point de vue sur la ville 



   

Dans la soirée éclate un orage qui nous tient sous la terrasse à admirer les zébrures qui éclairent violemment par intermittence le jardin. La chute de température nous réjouit.

jeudi 17 juin

il pleut, il pleut, il pleut. Nous empruntons un bus qui nous mène en un quart d'heure à Royan, nous avons choisi d'aller au cinéma voir "Le discours"  . Nous avions toutes deux adoré le livre de Fab Caro. Le film est fidèle au livre -trop peut-être-, les acteurs excellents et c'est un bon moment, surtout si on n'a pas lu le livre. Mais c'est souvent le cas pour les adaptations. (N'aurais-je point produit un cliché à l'instant ?)

vendredi 18 juin,

nous empruntons la voiture de ma soeur qu'elle a offert fort gentiment quand elle nous a entendu parler d'une location. J'avais envie de montrer quelques endroits que j'aime et N. souhaitait également explorer davantage le pays. 

Première étape Mornac, un des plus jolis villages de Charente Maritime qui a attiré beaucoup d'artistes et d'artisans pendant que l'activité ostréicole développée sur la Seudre perdurait. Désormais beaucoup des cabanes  sont concédées aux touristes et alternent avec les cabanes de pêcheurs. Le tourisme est devenu l'activité principale. Nous nous promenons le long de la Seudre, ce petit fleuve  (68 km) qui se  jette dans l'Atlantique en face de l'île d'Oléron. Nous choisissons un restaurant d'où nous pouvons l'admirer  tout en dégustant une mouclade.



 

 

Nous ne manquerons pas une petite visite au Phare de la Coubre après avoir sué pour franchir les dunes qui nous séparaient de la plage de la Pointe espagnole. 


Comme il n'est pas prudent de se baigner sur la côte sauvage, nous nous sommes repliées sur la plage de Saint Palais pour nous y baigner dans une mer plus tranquille puis nous sommes reparties nous installer sur la terrasse du Petit Poucet, emplacement imprenable pour admier le coucher tout en partageant un plateu de fruits de mer. Hélas les nuages ont happé le bel astre avant qu'il ne rejoigne l'ocean . Et la pluie était de retour.

Comme nous n'avons pu le capturer, j'emprunte au site du Petit Poucet sa photo


samedi 19 juin    

Journée préparatifs de départ, ranger, laisser la maison comme nous l'avons trouvée.

Dernière promenade le long de la côte. Ici la plage du Gilet la plus sauvage des criques de ce bord de mer.  


 

Le soir, nous mettons en place les moules pour la traditionnelle terrée. Mon amie découvre, je me régale de l'odeur et du goût, autant de madeleines pour revenir à mon enfance et revoir mon père disperser les cendres avec le calendrier des postes  .

On pose des aiguilles de pin sur les moules. Quand elles ne "chantent" plus on enlève les cendres délicatement en les éventant 

 

 dimanche 20 juin

la SNCF en grève me prive de la correspondance qui m'aurait permis d'arriver à temps pour me rendre aux urnes. J'ai ainsi grossi le chiffre faramineux des abstentionnistes. Trois heures d'attente pour rejoindre mon village. J'ai pu terminer le livre entrepris pendant ces vacances, je le recommande. 


 

 

vendredi 29 septembre 2017

Récapitulatif sommaire et totalement foutraque



Récapitulatif d'un été passé trop vite pour éviter de totalement oublier


 De Marrakech où je suis allée en mai, je n'ai gardé que la piscine qui était le seul lieu de loisir dont j'ai peu usé dans ce centre d'accueil où nous étions hébergés pour un colloque de trois jours alors que la température frôlait les 40 degrés.


 La Crête en juin où je suis allée avec mes deux copains qui souhaitaient depuis longtemps visiter cette île mythique. La Crête pleine de contraste entre le bord de mer dédié au tourisme et l'intérieur des terres austère où la comparaison avec la Corse nous venait sans cesse à l'esprit.






Plus tard, j'ai rendu visite à un ami sculpteur dans le Gers. Il créé des formes monumentales destinées  à ornementer des parcs et jardins publics ou privés. Il est très drôle et un peu sourd, ce qui donne lieu à des confusions qui nous ont valu quelques bons fous rires. 


 J'aime beaucoup ses vasques où s'épanouissent nénuphars et lotus


 Étrange bestiaire. Les perroquets ne sont pas empaillés, au contraire ils braillaient à tue-tête alors qu'une Australienne nous faisait visiter son petit château où elle et son compagnon entreposent œuvres d'art et une ménagerie composée de ces oiseaux qui vivent paraît-il en toute liberté à Sidney, de lamas et de chiens dont un d'une espèce proche du rottweiller en plus gros et qui insistait pour me démontrer sa tendresse de façon un peu envahissante.  Je n'ai malheureusement pas enregistré la danse hallucinante que deux cacatoès ont entamé en chantant à l'unisson de leur maîtresse. Les lubies des humains m'épatent toujours!

 Je suis allée faire un tour comme chaque année à Royan où se trouve ma maison d'enfance. J'y étais seule cette année, le temps n'était pas très engageant, je suis rentrée plus tôt que prévu après quelques parties de scrabble avec ma sœur (je joue au scrabble une fois par an quand je rend visite à ma sœur qui est revenue au pays comme on dit).




Fin de journée, je déguste un verre de vin assise à la terrasse de la Jabotière à Pontaillac, le café chic où je n'allais jamais quand j'étais jeune et fauchée.


 Joli concert donné tout dernièrement à Saint Lieux les Lavaur par un groupe dont je connais les musiciens qui jouent un jazz manouche très gai,  Aâlma Dili (ici avec Paloma Pradal)

Par ailleurs chantier de peinture (réfection d'un studio attenant à la maison qui accueille les amis de passage).
Lectures : deux livres entre autres : "Le sel de la vie". Françoise Héritier en parle mieux que je ne le ferais. J'ai tellement aimé ce petit livre que je l'ai offert à plusieurs amis. Et "S'émerveiller" de Belinda Cannone, cette « capacité de se tenir dans un état de présence extrême au monde qui le fait advenir dans son éclat ».

Et pour finir ce récapitulatif sommaire et totalement foutraque, 45 ans après "Pink Floyd Live at Pompeii", David Gilmour a donné deux concerts dans l’amphithéâtre voisin du Vésuve, les 7 et et 8 juillet 2016. Un an après, le film du concert est sorti dans plus de 2000 salles dans le monde pour une projection à date unique mercredi 13 septembre. Un ami anglais m'a signalé qu'il était projeté à Gaillac.Nous y sommes donc allés ensemble. Gilmour est toujours aussi beau et il joue toujours comme un dieu.







vendredi 30 mai 2014

Téoùlà?


Comme je suis très absente de ce blog et de la blogosphère en général, voici en quelques photos et quelques mots des bribes biographiques sommaires qui expliquent un peu mes intermittences
Suis allée à Rochefort, deux jours (par hasard) avant la fête de l'Hermione, bateau mythique que la ville recrée à grands frais. La frégate devrait prendre le large en 2015 vers les Amériques.













Mais Rochefort c'est aussi le Pont transbordeur du Martrou le dernier pont transbordeur encore en activité, inauguré en juillet 1900, ouvrage impressionnant, témoin de la grande époque des montages de ferrailles. Tous les autres ont été détruits ou fermés



Rochefort, c'est aussi La Corderie Royale longue de 374 mètres pour être en mesure de fabriquer des cordages d'une encablure soit 200m de long. Elle a été sauvée du dépérissement après que les Allemands l'ont incendiée dans la foulée de leur débâcle. Elle abrite désormais le Centre international de la mer.

Rochefort possède de jolies maisons bordées de roses trémières ou de buissons fleuris

Retour à Royan et son port gavé de bateaux en attente de leurs propriétaires qui reviendront au joli temps des vacances



L'eau était tentante mais bien trop froide pour aller au delà de la trempette d'orteils. J'ai ramassé quelques bois flottés qui sont allés s'échouer auprès de ma collection de figures improbables sculptées par le hasard.




Celles-ci sont restés en bonne place, sculptures éphémères dont les auteurs se sont éclipsés.

 

Par la suite j'ai poursuivi vers Caen, pour une réunion de travail. Je n'ai pas visité le mémorial. Outre que je n'ai pas grand goût pour les choses de la guerre, je n'ai fait que passer deux jours très occupés dans la cité normande non sans avoir goûté la fameuse "tourgoule", dessert à base de riz au lait.



Le centre ville a été préservé des bombardements,  Caen s'est trouvé sur le trajet des bombes du débarquement, plus de 2000 personnes en sont mortes.
Étonnant tous ces pointus non ?
Quelques jours plus tard, j'étais à Lille. Même pas eu le temps de prendre quelques photos
Au retour, je me suis posée un peu. Suis allée voir le magnifique Tabac Rouge  avec ma fillote. Enthousiasme partagé : performance des acteurs-danseurs, univers poétique, baroque, trouvaille des accessoires, du décor, métaphores du pouvoir, de l'addiction, du désir, une pure merveille !
Et hier soir Orlando King Kong Power Kintet en concert à l'espace Job, l'ex manufacture de papier à rouler reconvertie (après un long combat) en centre culturel. Aîda et Christelle en plus d'avoir un talent fou,  sont des amies, c'est dire si nous étions heureux.
Entre temps, oui j'ai voté, sans illusions et sans surprise pour le résultat. Heureusement que le monde est plus généreux que ces misérables fantoches.
J'oubliais : en passant par Paris, je suis allée voir l'expo de Martial Raysse à Beaubourg. Prolifique,étrange. et parfois prophétique.